Autel de la Mère Dieu
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Dominant la fontaine de la Mère-Dieu d’une centaine de mètres (lieu-dit), l’autel de la Morte Femme (moûrte femme) souligne l’ancienneté de ce passage conduisant de la chaussée romaine à la chapelle médiévale du Bonlieu.


Le petit édifice, accessible par deux marches, est construit en grandes pierres de taille de grès bajocien et s’appuie sur de solides fondations. Le socle parallélépipédique repose sur une base moulurée et est surmonté par une table taillée en doucine.


Une sculpture en bas-relief, rongée par le temps, représente une vierge à l’enfant. Les écoinçons ainsi dégagés, trop petits, ne présentent pas de motifs particuliers. L’ensemble est surmonté d’une base cylindrique « étranglée » par une corde.

Le modeste diamètre de la base (∅ 24 cm) La cassure à son sommet (∅ 19 cm) laisse supposer l’existence d’une modeste croix aujourd’hui disparue. Deux orants, vraisemblablement la Vierge Marie et saint Jean s’appuient contre cette base de croix.


Dans le cas de la Mère-Dieu, la configuration parallélépipédique du socle, fait penser plutôt à un autel votif occasionnel et l’édifice ne révèle aucune relique de consécration ni aucune inscription ni graffito.
La chronologie n’est pas connue par les archives mais les caractéristiques artistiques et des comparaisons typologiques peuvent apporter un éclairage chronologique. La facture classique du monument autorise une attribution, au plus tôt, à la frontière entre les XVIIe et XVIIIe siècles.

La typologie générale des calvaires s’inscrit mieux encore au XVIIIe siècle.
Voici quelques années, une première restauration avait été faite par le sculpteur meixois Fernand Tomasi. Une restauration plus récente fut réalisée par des ouvriers communaux, formés à la restauration dans les ateliers de la Paix - Dieu.

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Maison du Tourisme de Gaume

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