Le Castelviel et sa fresque
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La fresque murale, située à l'angle des rues du Paradis et Catalane, a été réalisée en 1989, pour célébrer le bicentenaire de la révolution, mais aussi le rattachement du quartier du Castelviel à Albi. Elle représente un café disparu en 1970, qui était connu au 18e pour être un lieu de "perdition".

Le Castelviel est le berceau de la ville avec ces maisons médiévales modestes à colombages. Des vestiges archéologiques révèlent son occupation dès l’Âge du bronze et à l’époque gallo-romaine. Il a longtemps été séparé d’Albi par la nature et par l’histoire, il a constitué une sorte d’îlot, quelque peu isolé du reste de la ville. Après la croisade des Albigeois, qui entraîne l’effacement des Trencavel, vicomtes devenus principaux seigneurs de la ville au XIle siècle, le Castelviel devient possession des Montfort et forme une communauté séparée avec ses consuls.

Cet isolement durable explique que le Castelviel ait conservé l’apparence d’un village d’autrefois. L’histoire semble être restée immobile, avec des noms de rues qui fleurent bon le temps passé: rue du Paradis, rue des Orfèvres, rue du Théron (nom de la fontaine), un havre de paix et de sérénité où survivent cadre et traditions d’antan.

On n’a plus qu’à suivre la rue du Castelviel; s’en détachent une série de ruelles et deux rues plus importantes qui conduisent à deux placettes, la place Savène, pleine de charme, évoque une place de village, entourée de petites maisons construites en brique et colombages et la petite place Saint-Loup, près de l’église du même nom, devenue propriété privée à la Révolution, offre un séduisant point de vue sur le clocher de la cathédrale. 

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Lycée Toulouse Lautrec - BTS Tourisme

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