La villa a été bâtie par monsieur Edouard Bouny, notaire à Sainte Foy la grande, beau frère d’Elisée Reclus, célèbre géographe et militant anarchiste. Venu à Arcachon pour soigner sa fille Marie-Louise, atteint de tuberculose, celle-ci décède en 1888, à l’âge de 8 ans dans la villa Jasmin près du casino mauresque. Selon la tradition protestante son père demande au maire la possibilité de l’enterrer sur un terrain lui appartenant en lisière de forêt. La villa « les Sablines » est ensuite construite pour être habitée en 1890.
C’est une villa de plan rectangulaire régulier, en brique. Elle est composée d’un rez-de-chaussée et d’un premier étage devant lequel court un balcon en bois (aujourd’hui disparu), avec trois fenêtres de façade et deux sur les côtés.
En 1891, cette maison est une pension de famille pour les dames et enfants, tenue par les religieuses du Tondu.
Ont séjourné dans cette villa:
La famille Cattaert (Industriel, fabricant de tissus élastiques); Gaston De Pellerin De Latouche (Membre du Conseil d'administration de la Compagnie générale transatlantique); monsieur Norman Spang (hommes d'affaires américain de Pennsylvanie, collectionneurs de minéraux); monsieur georges de Pogdedaieff ( Artiste peintre russe); monsieur Astier (député); monsieur Vanlerberghe (vétérinaire y tient son cabinet); monsieur Pierre Frondaie ( poète, romancier et auteur du best seller « l’homme à l’Hispano » y séjourne de 1925 à 1948 avec ses épouses successives: Jeanne Grellier (actrice), Madeleine Charnaux (sculptrice), Jeanne Voilier (écrivaine), Maria Favella (actrice). Toutes ses archives ont été léguées à la ville d' Arcachon