Les amateurs de patrimoine bâti reconnaîtront le style néoclassique de cette maison, avec son plan de base rectangulaire, sa toiture à deux versants plats, les lucarnes et la galerie. Certains de ces éléments se retrouvaient aussi à la maison de Marie, la cordonnière, au 178, rue Principale.
Remarquez le revêtement en planches à clin, la toiture en tôle dite « à la canadienne » , nommée ainsi parce qu’elle est typique d’ici, la porte d’entrée principale avec vitrage, moulures et fenêtre au-dessus, qu’on appelle « imposte », les fenêtres à battants à grands carreaux et les trois cheminées ouvragées. Tous ses éléments semblent d’origine, bien qu’il soit impossible de l’affirmer avec certitude. Cette maison est un exemple remarquable de celles qui se construisaient en milieu agricole à l’époque.
Avant la construction de cette maison, le terrain appartenait à Basile Daigneault. Toutefois, la maison a été construite par le propriétaire suivant, Jean-Baptiste Dalpé dit Pariseau, vers 1878. Elle a ensuite été la propriété entre autres, d’un cultivateur et de son épouse, d’un marchand de viande et d’un célèbre animateur de radio et de télé, Michel Jasmin, qui en garde de bons souvenirs.
Maximilienne :
Voilà comment se termine notre visite du cœur villageois de Saint-Basile-le-Grand. J’espère que vous avez apprécié découvrir quelques anecdotes, faits historiques et personnages qui ont façonné les 150 ans d’histoire de la municipalité.
Pour continuer à en découvrir sur l’histoire de la ville, je vous invite à consulter les ouvrages réalisés par la Société d’histoire de Saint-Basile-le-Grand, qui ont été utilisés pour la création de ce circuit, disponibles à la bibliothèque Roland-LeBlanc et auprès de l’organisme.
Merci de nous avoir suivis dans ce survol de l’histoire du cœur Saint-Basile-le-Grand et j’espère que vous avez apprécié ce voyage dans le temps!