L’eau a toujours tenu un rôle important dans l’histoire de Vic-en-Bigorre. Le canal du centre-ville en est une parfaite illustration.
Il existe deux sources à ce canal :
- La première, dont on ignore la date de création, au niveau de la digue du Curet, 5 km en amont. Ce toponyme de « Curet » parle de lui-même puisque dans les documents médiévaux il est associé à la mention « de mémoire perdue ».
- La seconde source du canal se trouve à Oursbelille, 13 km en amont. C’est cet ouvrage, creusé à partir de 1281, qui donne son nom définitif au canal : le canal des moulins. Dès la fondation du « castèth », par Pierre de Marsan vers 1200, un fossé défensif ceinture déjà les murailles. Le canal construit offre alors une protection supplémentaire à la cité fortifiée.
Une fois le canal terminé, il est exploité au fil des siècles.
Tout d’abord avec les moulins. Vic-en-Bigorre a compté pas moins de 5 moulins. Cette abondance démontre la richesse économique de la ville. En effet, les plaines fertiles entre l’Echez et l’Adour donnent énormément de récoltes et de grains, en particulier du blé (ou froment),de l’avoine ou du seigle.
Pour les propriétaires de ces moulins, c’est une reconnaissance économique importante. Qu’ils soient propriété privée (comme le moulin du Claquet) ou propriété royale (comme le moulin Clarac), les moulins ont toujours été convoités.
À partir du XIXe siècle, les moulins perdent peu à peu de leur importance et le canal est exploité d’une autre façon. L’eau qui circule en ville sert au nettoyage des rues, le tout-à-l’égout s’y déverse et c’est un allié puissant contre les incendies.
En 1891, le moulin du « Claquet » est détruit pour permettre la construction de la première centrale hydro-électrique du département des Hautes-Pyrénées. C’est également à cette époque que sont installés les 600 mètres de grilles ouvragées servant de rambarde de sécurité, car plusieurs fois des passants se sont retrouvés au fond du canal, après le marché. Et en 1922, l’eau du canal alimente les 12 cabines des bains publics municipaux.
Aujourd’hui ornement du centre-ville, le canal des moulins a été le moteur économique de notre cité et reste un vestige essentiel du patrimoine vicquois.
Il existe deux sources à ce canal :
- La première, dont on ignore la date de création, au niveau de la digue du Curet, 5 km en amont. Ce toponyme de « Curet » parle de lui-même puisque dans les documents médiévaux il est associé à la mention « de mémoire perdue ».
- La seconde source du canal se trouve à Oursbelille, 13 km en amont. C’est cet ouvrage, creusé à partir de 1281, qui donne son nom définitif au canal : le canal des moulins. Dès la fondation du « castèth », par Pierre de Marsan vers 1200, un fossé défensif ceinture déjà les murailles. Le canal construit offre alors une protection supplémentaire à la cité fortifiée.
Une fois le canal terminé, il est exploité au fil des siècles.
Tout d’abord avec les moulins. Vic-en-Bigorre a compté pas moins de 5 moulins. Cette abondance démontre la richesse économique de la ville. En effet, les plaines fertiles entre l’Echez et l’Adour donnent énormément de récoltes et de grains, en particulier du blé (ou froment),de l’avoine ou du seigle.
Pour les propriétaires de ces moulins, c’est une reconnaissance économique importante. Qu’ils soient propriété privée (comme le moulin du Claquet) ou propriété royale (comme le moulin Clarac), les moulins ont toujours été convoités.
À partir du XIXe siècle, les moulins perdent peu à peu de leur importance et le canal est exploité d’une autre façon. L’eau qui circule en ville sert au nettoyage des rues, le tout-à-l’égout s’y déverse et c’est un allié puissant contre les incendies.
En 1891, le moulin du « Claquet » est détruit pour permettre la construction de la première centrale hydro-électrique du département des Hautes-Pyrénées. C’est également à cette époque que sont installés les 600 mètres de grilles ouvragées servant de rambarde de sécurité, car plusieurs fois des passants se sont retrouvés au fond du canal, après le marché. Et en 1922, l’eau du canal alimente les 12 cabines des bains publics municipaux.
Aujourd’hui ornement du centre-ville, le canal des moulins a été le moteur économique de notre cité et reste un vestige essentiel du patrimoine vicquois.