Avec sa façade austère et imposante, l'édifice donne sur la Place Annibal Caro, où se trouve
le monument consacré à Luigi Fontana (1929). Les corniches marcapiano et les trois ordres
de fenêtres montrent la répartition à l'intérieur de la structure. Passée l'entrée, formée
d'une grande porte avec arc en plein cintre, l'on pénètre dans le studio (à droite), animé
par d'intéressantes décorations picturales du XVIII siècle et destiné autrefois à l'accueil des
hôtes.
En descendant au sous-sol (couvert de voûtes en berceau), on peut atteindre les
souterrains par le biais d'un escalier étriqué. Montons finalement au « piano nobile », la
partie la plus riche et prestigieuse du palais, où se détachent des peintures détrempées
(XIX siècle) qui décorent le plafond de nombreuses salles. On remarque en grande partie
des scènes mythologiques entourées de grotesques et de paysages.