Faites une dizaine de mètres et sur votre droite pénétrez dans le jardin du pavillon par le portillon qu'il faut soulever pour ouvrir. Le massif de fleurs représente le blason des Sacconin qui ont construit le château et le pavillon. Avancez sous le pavillon pour admirer les peintures murales, qui ont sans doute été réalisées par des peintres venus travailler à la Bâtie d'Urfé au XVIème siècle et qui payaient ainsi le gîte et le couvert à ceux qui les hébergeaient. Sur la droite, une fresque en couleur copie "le colporteur volé de Brueghel l'Ancien" et nous montre un colporteur endormi et de petits singes lui dérobant ses biens. Face à vous un couple enlacé et les quatre saisons personnifiées aux quatre coins du pavillon. Mais la peinture la plus étonnante est celle qui nous montre la femme du couple lascif, la tête entre les jambes, regardant son postérieur dans un miroir !
L'utilité de ce pavillon édifié par Claude Sacconin reste un mystère : pavillon de chasse ou temple d'amour ?
Ressortez du jardin puis continuez votre chemin à droite, rue de la Poterne. Au bout de la rue, prenez à gauche rue Poliacus et avancez de quelques mètres, puis arrêtez vous pour admirer et imaginer les remparts de la ville.
