Pêche
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La pêche, pratiquée dès la préhistoire sur les berges, est une tradition ancestrale. Elle se développa au Néolitique grâce aux techniques de vannerie et à l’invention de la pirogue. La pêche est alors considérée comme une ressource alimentaire de la famille. L’activité se professionnalise à l’époque gauloise et gallo-romaine. Au 1er siècle après JC, le matériel n’était pas si différent de celui que l’on emploie encore aujourd’hui. Les hommes utilisaient déjà des filets et des plombs.

Au XVIème siècle apparaissent les prémisses de la réglementation avec l’instauration de baux de pêche qui définissaient des catégories de poissons et des mailles de filet.

Au début du XXème siècle, certaines familles de pêcheurs vivaient encore de leur activité. Mais, après la 2e Guerre Mondiale, les habitudes alimentaires ont évolué et la viande a peu à peu supplanté le poisson d’eau douce.

Actuellement la pêche professionnelle est souvent un complément d’activité, on commercialise la friture, le sandre, et l’écrevisse américaine.

Autrefois, la Saône était considérée comme la rivière la plus poissonneuse de France. Aujourd’hui encore la population piscicole y est riche et diversifiée. Une quarantaine d’espèces de poissons a été recensée dans la région : on y trouve les poissons blancs, les carnassiers et les salmonidés mais aussi le sandre et le silure glane, qui sont apparus assez récemment et font l’objet de pêches particulières.

Autrefois, le brochet était le roi de la Saône. Les belles prises sont toujours plus fréquentes lors des crues et toutes les techniques sont bonnes pour sortir de beaux becs. De nos jours, il y a encore des brochets avec des tailles moyennes de 70 à 80 cm.

Le deuxième carnassier régnant sur la Saône, c’est le sandre. Il peut atteindre des tailles gigantesques avec des spécimens de 10 à 12 kg. Vif, tirette et leurres sont les techniques les plus appropriées, et les meilleures pêches se font durant le début des crues, lorsque l’eau monte.

Bien présentes et de belle taille, les perches se font souvent prendre sur les lignes à sandre.

Le silure est maintenant bien présent par ici. On ne compte plus les cannes cassées par des « monstres » de 2 mètres et plus, même si on trouve surtout de poissons entre 1 mètre 40 et 1 mètre 70.

Quand au black-bass, il prospère dans les bras morts de la Saône. Malgré une population très vulnérable, leur poids moyen oscille entre 500 g et 1 kg.

La carpe affectionne elle aussi particulièrement la Saône. Le poids moyen des prises est d’environ 5 à 8 kg.

Il est inutile de pêcher loin car les carpes se trouvent souvent le long des berges. Des secteurs sont autorisés à la pêche de nuits. Ils peuvent varier d’une année sur l’autre.

La Saône regorge de poissons blancs : friture d’ablettes, gros rotengles et brèmes géantes… on n’a que l’embarras du choix !

Durant l’hiver, les ablettes se rassemblent par millions dans les ports et les canaux. Saviez-vous d’ailleurs que c’est dans le département qu’a été battu le record du monde de pêche de vitesse avec 590 poissons en une heure ! Outre l’ablette, la Saône renferme aussi d’énormes quantités de gros cyprinidés.

Autrefois nombreux, les poissons-chats sont de plus en plus rares mais ils sont généralement assez gros.

Pour pêcher en Saône, vous pouvez utiliser toutes sortes d’appâts, avec une petite préférence pour le ver de vase et l’asticot.

Pour accéder à la rivière il existe de nombreux ponts, et voies d’accès… mais, attention, les chemins de halage sont interdits à la circulation pour des raisons de sécurité et de respect de l’environnement.

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