Voici ce qui rythmait les jours et les nuits des Pontoisiens jusqu’à la Révolution française. Eglises et monastères, fort nombreux à Pontoise, égrenaient les heures, rappelant marchands et ménagères, bourgeois et vignerons à leurs devoirs religieux.
A partir du 12ème siècle, la ville compte six paroisses, chacune possédant sa propre église.
Saint André, l’église des Mariniers, qu’ils peuvent voir depuis l’Oise, Saint Pierre et Saint Mellon étaient situées sur le Mont Bélien. Elles ont disparu à la Révolution.
Ne restent aujourd’hui que Saint-Maclou, Notre-Dame, et des vestiges de l'abbaye Saint-Martin.
Blanche de Castille et son fils Saint-Louis aimaient Pontoise pour sa ferveur religieuse et l’importance de l’abbaye de Saint-Martin. Ils eurent à cœur de contribuer à cet élan en fondant l’abbaye de Maubuisson et le couvent des Cordeliers, pour Blanche ; l’hôtel dieu pour Louis. Dans ce vaste bâtiment édifié au bord de l’Oise, venaient trouver refuge malades et indigents, que soignaient avec dévouement les sœurs Augustine.
Si la ville s’animait régulièrement au moment des foires et des marchés, ses rues étaient également le lieu de nombreuses processions des confréries. Réunissant les grandes corporations de métier elles organisaient en effet de somptueuses cérémonies et processions plusieurs fois dans l’année.
Au moment de la Contre-réforme, Pontoise n’est pas en reste. Carmélites, jésuites, Ursulines, Bénédictines anglaises s’installent dans la cité et créée de nouveaux monastères.
Fort malmenés à la révolution et pendant les différentes guerres, les nombreux édifices de la ville témoignent encore malgré tout de l’intense vie religieuse qui animait Pontoise.
