La Touques attire de nombreux pêcheurs grâce à sa population exceptionnelle de truite de mer. La pêche fait ainsi partie intégrante du développement touristique et économique du Pays d'Auge. Les pêcheurs se déplacent des départements voisins normands mais également de toute la France et parfois de l'étranger, notamment de Belgique. A noter que vous pouvez aussi retrouver une activité nautique sur le parcours d'eaux vives : le canoë-kayak.
Différentes techniques sont utilisées pour capturer ce poisson combatif et très méfiant qu'est la truite de mer : la pêche au lancer à l'aide de leurs artificiels (cuillers et poissons nageurs), la pêche à la mouche, la pêche au vairon mort manié et la pêche au ver. Les 2 premières techniques sont les plus pratiquées et sont aussi efficaces en journée que la nuit puisque la pêche de la truite de mer est autorisée jusqu'à 2 heures après le coucher du soleil, à condition de s'acquitter du timbre migrateur.
L'Association Agréée pour la Pêche et la Protection des Milieux Aquatiques (ou AAPPMA) "Société de Pêche de Lisieux" (ou SPL) est gestionnaire de parcours de pêche sur la Touques, notamment dans Lisieux. Des aménagements permettent de pratiquer le loisir pêche en toute sécurité. Afin de faire découvrir cette activité au plus grand nombre, elle y organise une manifestation lors de la fête de la pêche au mois de juin.
Ville de reconstruction d'après-guerre, Lisieux présente un mélange de style architecturaux étonnant, témoin des étapes marquantes de son histoire. On retrouve la vue sur la Tour Lambert, et les deux maisons hautes d'architectures médiévales, qui sont des restes de l'ancienne Porte de Caen.
Des anciens remparts de la ville, deux tours subsistent : celle du Coin Besnard sur le Boulevard Sainte-Anne et cette tour du quai des remparts, la Tour Lambert. Elel a été construite en 1491 par Guillemot de Samaison, architecte de l'église Saint-Jacques, et restaurée en 1527, moyennant 1516 livres. Le mur d'enceinte atteignait ensuite la Porte de Caen.
La Porte de Caen, à l'extrémité Ouest de la Grande rue (actuelle Rue Chéron) défendait l'entrée de la ville aux abords de la Touques. Elle était munie d'un pont levis et était flanquée de deux tours espacées d'environ trois mètres. Elle fut partiellement détruite en 1798 : les deux tours furent réduites en largeur, pour permettre une meilleure circulation, mais restèrent debout.