Le 2 juin 1942, je suis dans les bâtiments de la Straf-Kompagnie ou compagnie de discipline. Ils sont séparés des autres baraquements par une double rangée de barbelés. On porte maintenant des vestes marquées en gros SK sur le dos, pour nous identifier en tant que « disciplinaires ».
On dort sur des planches ou par terre.
A l’interrogatoire, on me demande pourquoi je me suis évadé. Je réponds que je voulais voir la Russie. L’interrogatoire se termine là.
Les colis de victuailles envoyées par la famille arrivent toujours, mais rien pour moi.
J’apprends qu’un souterrain est creusé à partir des toilettes et que l’on peut s’inscrire pour y travailler.